Moscou a fait savoir que des frappes russes avaient détruit une usine de munitions de Brovary à l'est de Kiev. Les forces spéciales ont quant à elles libéré des otages détenus dans une mosquée turque de Marioupol, sur demande d'Ankara.
Le porte-parole du ministère de la Défense russe a déclaré le 17 avril que des frappes menées dans la région de Kiev avaient détruit une «usine de fabrication de munitions située aux abords de l’agglomération de Bovary». Le maire de Brovary, Igor Sapojko, a de son côté affirmé que «certains éléments d’infrastructure ont été touchés» aux premières heures le 17 avril.
Le porte-parole précise par ailleurs que «sur l’adresse le 16 avril du président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan, une opération spéciale dans le quartier de Primorski a été effectuée afin de libérer les otages détenus par des nazis ukrainiens dans la mosquée turque». Les otages auraient été libérés selon ces déclarations, et «29 militants, notamment des mercenaires étrangers, ont été éliminés».
La défense russe estime par ailleurs que «le régime nationaliste de Kiev a recruté 6 824 mercenaires venant de 63 Etats» depuis le début des opérations russes, le 24 avril. 1 035 de ces «mercenaires» auraient été tués par les forces russes et 912 auraient finalement quitté le pays sans combattre.
«Je rappelle que conformément au droit international humanitaire, les mercenaires étrangers n’ont pas le statut de “combattants”. Ils sont arrivés en Ukraine pour gagner de l’argent en tuant des Slaves. C’est la raison pour laquelle ce qui les attend au mieux, ce sera la responsabilité pénale et de lourdes peines de prison», précise le général russe.
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