La cour d'appel de Paris a confirmé la mise en examen du groupe cimentier Lafarge pour «complicité de crimes contre l'humanité» concernant ses activités jusqu'en 2014 en Syrie.
Ainsi que l’a rapporté l’AFP le 18 mai, la cour d’appel de Paris a confirmé la mise en examen de l’entreprise Lafarge, mise en cause pour avoir financé des groupes armés en Syrie dont l’organisation djihadiste Etat islamique.
Dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en juin 2017 et objet de nombreux rebondissements procéduraux, le groupe Lafarge, désormais filiale d’Holcim, est soupçonné d’avoir versé en 2013 et 2014, via une filiale, plusieurs millions d’euros à des groupes terroristes, dont l’organisation Etat islamique (EI), ainsi qu’à des intermédiaires, afin de maintenir l’activité d’une cimenterie en Syrie alors que le pays s’enfonçait dans la guerre. Ses avocats n’ont pas souhaité commenter.
Pour rappel, selon une note de la DGSE remontant à 2014 et révélée par Libération à l’été 2021, l’Etat français aurait eu connaissance d’un accord passé entre le cimentier et Daesh.
Détails à suivre…
L’annulation des poursuites contre Lafarge pour «complicité de crimes contre l’humanité» invalidée