Moscou a décidé d'instaurer des sanctions contre Joe Biden et plusieurs hauts responsables américains. Ces mesures de rétorsion font suite aux sanctions mises en place par Washington contre Moscou en lien avec le conflit ukrainien.
La Russie a annoncé le 15 mars des sanctions contre Joe Biden et plusieurs hauts responsables américains, dont le secrétaire d’Etat Antony Blinken, en réponse aux mesures punitives de Washington contre Moscou en lien avec l’Ukraine. La nature de ces sanctions n’a, pour l’heure, pas été précisée.
«Cette mesure, prise en tant que contre-réaction, est une conséquence inévitable de l’orientation extrêmement russophobe prise par l’actuelle administration des Etats-Unis d’Amérique qui, dans une tentative désespérée de préserver l’hégémonie américaine, en renonçant à toute décence, a misé sur un endiguement frontal de la Russie», dénonce le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
«Cela dit, nous ne nions pas l’idée de maintenir des liens officiels s’ils sont dans notre intérêt national et, si nécessaire, nous allons résoudre des problèmes découlant du statut des personnes figurant sur la “liste noire” pour organiser des contacts de haut niveau» précise le texte.
Dans cette «liste noire» figure notamment le fils du président américain Hunter Biden, la porte-parole de la Maison Blanche Jennifer Psaki, le directeur de la CIA William Burns mais aussi l’ancienne Première dame Hillary Clinton, candidate malheureuse à la présidence en 2016 face à Donald Trump.
Le ministère russe des Affaires étrangères prévient que «d’autres annonces suivront prochainement afin d’étendre la liste des sanctions aux hauts fonctionnaires, officiers militaires, législateurs, hommes d’affaires, experts et personnalités des médias américains qui sont russophobes ou encouragent la haine envers la Russie et l’imposition de mesures restrictives».
«Ces actions seront mises en œuvre en parfaite harmonie avec les vastes décisions financières, bancaires et autres prises par le gouvernement russe pour protéger l’économie de la Russie et assurer son développement durable», explique en outre le ministère.
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