Nommée en mai au sein du gouvernement d'Elisabeth Borne, la secrétaire d'Etat en charge de la francophonie fait l'objet de deux plaintes pour des faits qui auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue.
Une enquête a été ouverte après le dépôt de deux plaintes pour viol visant la secrétaire d’Etat chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, a appris France Info auprès du parquet de Paris, confirmant une information de Marianne.
La première plainte dénonçant des faits de viol a été déposée le 25 mai et l’enquête ouverte deux jours plus tard, a précisé le parquet. Cette source a ajouté qu’une seconde plainte a été déposée le 16 juin. Selon l’hebdomadaire, les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue. Concernant cette seconde plainte, les faits imputés se seraient déroulés «dans un cadre médical» en 2016 et concerneraient une femme majeure, écrit Marianne, citant une source proche du dossier. L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Eurodéputée La République en marche depuis 2019, Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, a été nommée secrétaire d’Etat au sein du gouvernement d’Elisabeth Borne en mai et est placée sous la tutelle de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Le précédent gouvernement lui avait confié l’an dernier une mission sur le thème de l’endométriose, un sujet sur lequel elle s’est engagée depuis des années. Son rapport a été remis en janvier 2022 à l’Elysée.
Plusieurs ministres de la Macronie sont accusés de violences sexuelles, à l’instar du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, classée sans suite dans un premier temps, puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022. Plus récemment, le ministre des Solidarités Damien Abad, accusé de viols, a fermement contesté avoir commis de tels actes. Dans ce dossier, le parquet de Paris a fait savoir qu’il n’ouvrait pas d’enquête préliminaire «en l’état».
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