A l'issue d'une rencontre entre Sergueï Mochalnikov, vice-ministre russe de l'Énergie, et l’ambassadeur algérien Smail Benamara, l'Algérie et la Russie ont fait part de leur souhait de collaborer davantage sur les questions pétrolières et gazières.
Dans le sillage de la venue du président Tebboune au Forum économique de Saint-Pétersbourg le 15 juin dernier, l’Algérie et la Russie entendent renforcer leur coopération dans le domaine des hydrocarbures.
A l’issue d’une rencontre entre le vice-ministre russe de l’Énergie Sergueï Mochalnikov et l’ambassadeur algérien Smail Benamara, les deux pays ont fait part de leur souhait de collaborer davantage sur les questions pétrolières, gazières et également dans le domaine de l’industrie électrique, relate le 4 juillet l’agence TASS. D’ailleurs, Moscou se dit prêt à fournir des équipements russes pour les centrales thermiques algériennes.
«La Russie et l’Algérie mettent en œuvre de nombreux projets conjoints dans le domaine du combustible et de l’énergie. Les entreprises de nos pays sont intéressées par la poursuite du développement du dialogue énergétique et de la coopération mutuellement bénéfique», a déclaré Sergueï Motchalnikov dans un communiqué, repris par l’agence de presse russe.
Gazprom et la Sonatrach de plus en plus liés
A ce titre, une réunion russo-algérienne sur l’énergie devrait avoir lieu d’ici septembre. Les deux pays ont évoqué l’idée d’une coopération dans le domaine de l’énergie atomique civile. De surcroît, le ministre algérien de l’Énergie Mohamed Arkab a rencontré Alexandre Voronkov, directeur régional Rosatom au Moyen-Orient et Afrique du Nord, le 3 juillet.
Des partenariats existent déjà entre les deux fleurons des hydrocarbures russe et algérien, Gazprom et la Sonatrach. Le géant russe devrait prochainement participer à l’exploitation de deux nouveaux gisements gaziers dans la région d’Oum El-Assel, pour un investissement estimé à un milliard de dollars, souligne Sputnik Afrique.
L’Algérie est l’un des premiers producteurs du continent africain avec la Libye et l’Angola. Alger, à l’instar de l’Arabie saoudite et de la Russie, opte pour une stratégie baissière de sa production pour faire remonter les prix à la pompe.
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