Après avoir subi plusieurs attaques à Hama et Lattaquié, les forces syriennes, aidées par l'aviation russe, ont frappé des sites djihadistes dans la province d'Idlib. Plusieurs cadres terroristes ont été tués dans le raid.
La guerre contre le terrorisme n’est pas terminée en Syrie. Les forces syriennes avec l’appui de l’aviation russe ont ciblé, le 25 juin, les terroristes du groupe Hayat Tahrir el-Sham (HTS). Le ministère syrien de la Défense a fait état d’une dizaine de morts, dont plusieurs cadres de l’organisation djihadiste. C’est le premier raid aérien dans la zone depuis près d’un an.
Syrie : opération antiterroriste conjointe avec les forces russes
Damas et Moscou ont frappé plusieurs entrepôts, des caches d’armes et de munitions à Jabal Al-Zawiya dans le sud de la province d’Idlib. Ces frappes ont tué plusieurs militants et cadres des organisations HTS, ancienne branche d’Al-Qaeda et de l’Etat islamique du Turkestan, composé de djihadistes d’Asie centrale et de Chine, a rapporté le site d’informations libanais Al Mayadeen.
Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui s’oppose à Damas et qui est basé au Royaume-Uni, a dénoncé des frappes auraient selon lui fait treize morts et trente blessés, accusant les alliés de «massacre».
Les terroristes frappent le village natal de Bachar al-Assad
Cette opération conjointe russo-syrienne intervient quelques jours après des attaques terroristes perpétrées par ces deux organisations dans les régions d’Hama et de Lattaquié, qui ont causé la mort de quatre personnes dont deux enfants, encore selon Al Mayadeen. Les djihadistes avaient notamment lancé une attaque de drone sur le village natal de Bachar al-Assad à Kardaha.
Les 20 et 21 juin, les délégations russes, turques, iraniennes et syriennes se sont rassemblées dans la ville d’Astana pour tenter de trouver une solution politique à la crise syrienne.
Déplacement de l’armée syrienne dans le nord à la veille de négociations avec les Turcs