La 77e Assemblée générale des Nations unies se tient jusqu’au 24 septembre, en l'absence des présidents russe et chinois. Le conflit en Ukraine, les menaces sur la sécurité alimentaire et la crise climatique devraient être au cœur des débats.
Mise à jour automatique
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mardi 20 septembre
12h51 CET
Alfred de Zayas, rapporteur spécial à l’ONU, évoque les enjeux de cette nouvelle Assemblée générale pour RT France.
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12h49 CET
Présente à New York où la session plénière de l’Assemblée générale de l’ONU doit débuter à 15h (heure de Paris), la reporter de RT France Dora Abdelrazik fait le point.
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Les dirigeants de la planète se succèdent à partir du 20 septembre à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, dans un contexte de fortes tensions internationales. Pendant près d’une semaine, quelque 150 chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier vont prendre la parole lors de cette grand-messe diplomatique annuelle qui reprend en «présentiel» après deux années perturbées par le Covid-19.
Traditionnellement, cette première journée fait la part belle au discours du président américain qui, en tant que dirigeant du pays hôte du siège des Nations unies, s’exprime dans les premiers. Mais exceptionnellement, le président américain Joe Biden, qui a assisté aux funérailles de la reine Elizabeth II, a décalé son intervention au 21 septembre.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres devrait prononcer un discours d’ouverture de cette 77e Assemblée générale qui «ne va pas édulcorer les choses», a promis son porte-parole Stéphane Dujarric. «Nous nous réunissons à un moment de grand péril pour le monde», a souligné Antonio Guterres le 19 septembre, citant notamment les «conflits et catastrophes climatiques», ainsi que la «méfiance» et la «division» qui règnent dans les relations internationales.
Les pays du Sud souhaitent aborder d’autres sujets que l’Ukraine
Le conflit ukrainien devrait être au cœur de cette semaine diplomatique, avec une intervention du président ukrainien Volodymyr Zelensky le 21 septembre (en vidéo), suivi d’une réunion du Conseil de sécurité le 22 septembre. Les pays du Sud s’agacent de plus en plus du fait que les Occidentaux focalisent leur attention sur l’Ukraine, alors que d’autres conflits secouent la planète. «Nous ne voulons pas seulement parler de mettre un terme au conflit en Ukraine. Nous voulons que les conflits prennent fin au Tigré, nous voulons que les conflits prennent fin en Syrie, nous voulons que les conflits prennent fin où qu’ils pointent leur nez dans le monde», a ainsi martelé le 19 septembre la Première ministre de la Barbade Mia Mottley lors d’une journée préliminaire axée sur l’éducation et les objectifs de développement. Parmi les sujets d’inquiétude majeurs de la période, la sécurité alimentaire sera l’objet d’une réunion spécifique.
Le président français Emmanuel Macron devrait insister sur la nécessité de prévenir la «fracturation» entre pays du Nord et du Sud, a indiqué l’Elysée. Doivent se succéder également à la tribune les présidents brésilien Jair Bolsonaro et turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre japonais Fumio Kishida ou encore le chancelier allemand Olaf Scholz. Le président iranien Ebrahim Raïssi est également à New York cette semaine pour sa première Assemblée générale et le dossier nucléaire pourrait une nouvelle fois se retrouver au centre des discussions. Par ailleurs, le colonel Abdoulaye Maïga représentera le Mali à l’ONU, tandis que se tiendra, également à New York, une réunion des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), dont le Mali est suspendu.
Cette semaine de haut niveau compte en revanche quelques absents de marque, en particulier les présidents russe et chinois. Vladimir Poutine et Xi Jinping se sont rencontrés à l’occasion du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui s’est tenu en Ouzbékistan les 15 et 16 septembre, et ont à nouveau défendu la perspective d’un monde multipolaire. «Les tentatives visant à créer un monde unipolaire ont récemment pris des formes totalement hideuses et absolument inacceptables pour l’écrasante majorité des pays du monde», a déclaré à cette occasion le chef de l’Etat russe.
Poutine et Guterres ont échangé sur l’exportation des céréales d’Ukraine et la centrale de Zaporojié