Le gouvernement danois a fait savoir que les canons Caesars commandés par Copenhague à la France allaient être livrés à Kiev.
Le gouvernement danois, soutenu par le Parlement du pays scandinave, «a décidé de donner l’ensemble des 19 pièces d’artillerie de fabrication française Caesar à l’armée à l’Ukraine», a annoncé ce 19 janvier le ministre de la Défense Jakob Ellemann-Jensen dans un communiqué, au moment où l’Occident multiplie les annonces de dons d’armes lourdes à l’Ukraine.
Ce même jour, un autre allié des autorités ukrainiennes a annoncé la livraison de nouveaux armements à celles-ci : «Aujourd’hui, je peux dire que nous allons également envoyer 600 autres missiles Brimstone sur le théâtre des opérations, ce qui sera incroyablement important pour aider l’Ukraine à dominer le champ de bataille», a ainsi déclaré le ministre britannique de la Défense Ben Wallace, en visite dans la base militaire de Tapa en Estonie.
Ce 19 janvier toujours, la présidence ukrainienne a appelé ses alliés à livrer des chars et «cesser de trembler devant Poutine». Si des Etats occidentaux ont accepté ces dernières semaines de livrer à Kiev des chars légers et des blindés de transports de troupes, ils sont pour l’heure réticents à livrer des chars lourds.
Mises en garde russes contre une escalade du conflit
Depuis le lancement il y a près d’un an de son «opération militaire spéciale» en Ukraine – que Kiev et ses alliés dénoncent comme une guerre d’invasion – la Russie met quant à elle en garde contre les livraisons d’armements aux autorités ukrainiennes.
En juin dernier, par exemple, le président russe Vladimir Poutine avait accusé les livreurs d’armes à l’Ukraine de n’avoir «qu’un seul but : faire durer le conflit armé autant que possible». Plus récemment, en décembre, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov déclarait : «Les livraisons d’armes se poursuivent, l’assortiment des armes fournies s’élargit», ce qui de fait induit que «le conflit s’aggrave et n’augure rien de bon pour l’Ukraine».
«Ils brûlent et continueront à brûler»: Moscou réagit à la livraison par Londres de chars à Kiev