Le FSB a annoncé le 4 septembre avoir arrêté dans la région de Kherson un cadre de l'organisation extrémiste «Mejlis du peuple tatar de Crimée», un groupuscule qui prône le blocus de la péninsule.
Le FSB de la région de Kherson a annoncé le 4 septembre l’arrestation d’un citoyen russe suspecté d’être à la tête d’une cellule de l’organisation «Mejlis du peuple tatar de Crimée», reconnue depuis 2016 comme extrémiste par la Russie, précise le Service fédéral de sécurité dans un communiqué.
Né en 1973 et résident de la ville de Guénitchesk, le suspect aurait «en 2014», d’après le FSB, «volontairement rejoint et pris une part active aux activités du bataillon Noman Tchélébidzhikhan des Tatars de Crimée». Une organisation «dont les objectifs, outre la mise en œuvre du blocus alimentaire, énergétique et hydrique de la Crimée depuis la frontière ukrainienne, sont de violer l’intégrité de la Fédération de Russie, ainsi que de lutter, y compris avec des armes, pour le retour de la péninsule vers l’Ukraine», précise le communiqué.
L’accusé aurait notamment «sélectionné et recruté» les membres de sa cellule et «fourni gratuitement des ressources matérielles et financières pour équiper sa base» de Kherson, «utilisée pour bloquer la péninsule», ajoute le document. Celui-ci stipule que l’individu, inculpé pour participation à une formation armée non autorisée par la loi fédérale (article 208.2 du Code pénal russe), encourt jusqu’à 15 ans de réclusion.
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, le FSB annonce régulièrement l’arrestation de partisans des forces ukrainiennes accusés de se livrer à des actes de sabotage ou de transmettre des renseignements sur des infrastructures russes sensibles. Le même jour, le Service fédéral de sécurité avait annoncé l’arrestation, toujours dans la région de Kherson, d’un individu qui «assemblait des engins explosifs artisanaux pour un groupe de sabotage et terroriste opérant à Zaporojié».
Russie : le FSB annonce l’arrestation d’un fabricant d’engins explosifs dans la région de Kherson