Les dirigeants des pays du G7 réunis en sommet à Hiroshima, au Japon, ont décidé ce 19 mai de nouvelles sanctions contre la Russie. Dmitri Peskov a rétorqué que le marché mondial était «riche en alternatives».
Les dirigeants des pays du G7 réunis en sommet à Hiroshima, au Japon, ont décidé ce 19 mai de nouvelles sanctions visant à «priver la Russie des technologies, des équipements industriels et des services du G7 qui soutiennent son entreprise guerrière».
Si on cesse d’acheter des produits ici, on commence à en acheter ailleurs
Le Kremlin a peu commenté l’annonce occidentale, recommandant d’attendre qu’elle soit davantage formalisée. «Comme le montre la pratique pour d’autres marchandises, pour d’autres produits, si on cesse d’en acheter ici, on commence à en acheter ailleurs», a toutefois ajouté Dmitri Peskov. Avant de conclure : «Le marché mondial est mobile et riche en alternatives.»
Les nouvelles mesures envisagées par les membres du G7 incluent des restrictions sur les exportations de biens «essentiels pour la Russie sur le champ de bataille», ainsi que le ciblage d’entités accusées d’acheminer du matériel vers le front pour le compte de Moscou, selon un communiqué.
Dans son communiqué, le G7 s’est également engagé à «restreindre le commerce et l’utilisation des diamants extraits, traités ou produits en Russie», notamment en recourant à des technologies de traçage.
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