Economie

Le géant pétrolier russe Loukoïl prône un «arrêt rapide» du conflit en Ukraine

Le conseil d'administration de Loukoïl a appelé le 3 mars à un «arrêt rapide» du conflit en Ukraine. Il se dit «préoccupé face aux événements tragiques en cours en Ukraine».

Le numéro deux du secteur pétrolier russe Loukoïl a appelé le 3 mars à mettre fin rapidement au conflit en Ukraine. «Nous prônons un arrêt rapide du conflit armé et soutenons sans réserve son règlement via un processus de négociation et des moyens diplomatiques», a ainsi indiqué le conseil d’administration de Loukoïl dans un communiqué.

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Se disant «préoccupé face aux événements tragiques en cours en Ukraine» et exprimant «sa profonde sympathie pour tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie», le conseil d’administration du groupe rivé russe a assuré «mettre tout en œuvre pour continuer à fonctionner de manière stable dans tous les pays et régions» du monde.

Loukoïl est cotée à la Bourse de Londres et n’est pas une entreprise publique, contrairement à d’autres importantes entreprises du secteur énergétique russe telles que Rosneft et Gazprom. La Bourse de Londres a suspendu le 3 mars la cotation de titres financiers d’une vingtaine d’entreprises russes, dont Loukoïl. Les titres financiers de plusieurs entreprises russes telles que Loukoïl se sont effondrés ces derniers jours depuis le début du conflit et ne valaient plus que quelques centimes sur un indice exprimé en dollars dans la soirée du 2 mars.

À la suite de l’opération militaire russe en Ukraine, l’Union européenne a instauré une série de sanctions à l’encontre de la Russie et des sociétés publiques et privées russes. Parmi les mesures économiques décidées contre Moscou, l’UE a confirmé que sept banques russes seraient, à compter du 12 mars, exclues du système de messagerie Swift, un instrument clé pour les transactions interbancaires.

L’opération militaire a été déclenchée le 24 février, et est menée selon le président russe Vladimir Poutine pour «démilitariser» et «dénazifier» l’Ukraine ainsi que pour défendre les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, reconnues par Moscou.




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