France

Le LREM Jérôme Peyrat retire sa candidature aux législatives

Condamné en 2020 pour des violences envers une ex-compagne, le candidat LREM aux législatives Jérôme Peyrat a annoncé à l'AFP ce 18 mai retirer sa candidature après une salve de critiques au sein de la classe politique.

Jérôme Peyrat a annoncé dans l’après-midi du 18 mai à l’AFP le retrait de sa candidature aux prochaines élections législatives après plusieurs jours de polémique.

«J’entends que ma candidature aux élections législatives pourrait porter atteinte à ma famille politique. Je la retire», a indiqué l’ex-candidat dans la 4e circonscription de Dordogne. «J’invite chacune et chacun à regarder précisément les faits qui me sont reprochés, la décision de justice et les autres décisions prises dans cette affaire», souligne-t-il.

La candidature de cet ancien conseiller à l’Elysée avait en effet suscité bien des remous au sein de la classe politique en raison de sa condamnation en septembre 2020 à une amende de 3 000 euros avec sursis dans une affaire de violence envers une ex-compagne.

Vent debout contre cette candidature, les militants du comité LREM de Terrasson et Sarlat en Dordogne avaient apporté leur soutien à la députée sortante Jacqueline Dubois, qui n’avait pas fait mystère de sa déception de ne pas avoir été investie au profit de son adversaire LR de 2017 Jérôme Peyrat, ancien conseiller de l’Elysée condamné en 2020 pour violences conjugales.

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Ce 18 mai encore, la députée sortante LREM Jacqueline Dubois avait annoncé dans la matinée sur Twitter maintenir sa candidature, dissidente, dans cette 4e circonscription de Dordogne. «Rien ne doit freiner le combat pour la place des femmes dans notre société+. J’ai fait mienne cette phrase dEÉlisabeth Borne Première ministre. Je suis candidate à ma réélection. Loyale, libre, déterminée», avait-elle écrit.

Malgré la tempête médiatique provoquée par cette candidature, le délégué général de La République en marche Stanislas Guerini avait pris la défense de Jérôme Peyrat. «C’est un honnête homme, je ne crois pas qu’il soit capable de violences sur les femmes», a estimé Stanislas Guerini sur France Info. «Si j’avais la conviction ou même le soupçon qu’on a affaire à quelqu’un qui puisse être violent et coupable de violences sur les femmes, jamais je n’aurais accepté cette investiture-là», avait-il assuré.

Une intervention qui avait immédiatement suscité une vague de réactions indignée parmi les rangs de l’opposition. 




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