Sergueï Sobianine a annoncé sur son site Internet la fin de la mobilisation partielle dans la capitale russe. Il a par ailleurs promis aux appelés que la ville prendrait soin de leurs familles en leur absence.
«Selon les informations du commissaire militaire de la ville de Moscou, les objectifs de la mobilisation partielle fixés par le décret du président et l’instruction du ministère de la Défense, sont complètement atteints», a annoncé Sergueï Sobianine sur son site internet.
Nous nous inquiétons pour votre destin, pour les difficultés et les dangers qui vous attendent et auxquels vous êtes déjà confrontés
Décrivant la mobilisation partielle comme «une grande épreuve pour des milliers de familles de Moscou dont les pères, les maris et les fils vont désormais servir dans l’armée régulière», le maire de Moscou a loué la «responsabilité», le «sens du devoir» et le «patriotisme» de ses administrés.
«Nous nous inquiétons pour votre destin, pour les difficultés et les dangers qui vous attendent et auxquels vous êtes déjà confrontés. En priant, nous avons bon espoir que vous reviendrez en vie et en bonne santé après avoir remporté la victoire et défendu la sécurité et l’indépendance de notre pays», a-t-il encore écrit à l’endroit des hommes mobilisés. Il leur a assuré que Moscou «prendra soin» de leurs familles en leur absence.
Il a enfin assuré que les autorités œuvraient avec le ministère russe de la Défense à l’amélioration des conditions de vie des soldats dans l’armée «en collaboration avec les responsables des régions où les Moscovites effectuent leur service».
300 000 hommes mobilisés dans tout le pays
Le 21 septembre, lors d’une allocution à la nation, le président russe avait annoncé la «mobilisation partielle» des citoyens russes «qui sont actuellement dans la réserve et, surtout, ceux qui ont servi dans les forces armées, ont certaines spécialités militaires et une expérience correspondante».
La mesure concerne 300 000 personnes, avait dans la foulée précisé le ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Ces renforts sont appelés à être déployés le long d’«une ligne de front qui s’étend sur plus de 1 000 kilomètres» afin d’y «consolider» et «contrôler» les lignes arrière, avait développé le ministre.
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