Itamar Ben Gvir, ministre israélien de la Sécurité nationale, a présenté ses excuses après les propos «désobligeants» de son fils, laissant entendre que le président américain âgé de 81 ans était atteint de la maladie d'Alzheimer.
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a présenté ce 6 février ses excuses après que son fils s’est moqué sur le réseau social X du président américain Joe Biden, laissant entendre qu’il était atteint de la maladie d’Alzheimer.
«Shuvael est mon fils et je l’aime mais hier soir il a commis une grave erreur avec un tweet que je désapprouve profondément», a écrit Itamar Ben Gvir, lui aussi sur X. «Les États-Unis sont nos plus grands amis et le président Biden est un ami d’Israël», a-t-il poursuivi.
Il n’y a pas de place pour des propos «désobligeants», a-t-il ajouté. Shavuel Ben Gvir, 18 ans, a publié dans la soirée du 5 février une photo de Joe Biden, 81 ans, en affirmant qu’il était «important de sensibiliser l’opinion» à la maladie d’Alzheimer «qui est la cause la plus fréquente de déclin cognitif et de démence chez les personnes âgées».
Ben Gvir pas en odeur de sainteté auprès de l’administration Biden
La publication a été par la suite supprimée, et emboîtant le pas à son père, Shavuel Ben Gvir a présenté des excuses sur son compte auprès de ses 2 800 abonnés.
L’âge de Joe Biden, qui cherche à être réélu pour un second mandat, a déjà fait l’objet de moqueries par le passé.
Itamar Ben Gvir est un des ministres du gouvernement de Benjamin Netanyahu, l’un des plus à droites de l’histoire d’Israël. Chef du parti Force juive, il est lui-même coutumier de déclarations outrancières, et parfois moqueuses.
Il a récemment attaqué l’administration Biden en affirmant que son soutien à l’aide humanitaire à Gaza bénéficiait au mouvement islamiste palestinien Hamas.
L’été dernier, Itamar Ben Gvir avait affirmé que «le président Biden devait digérer le fait qu’Israël n’était plus une étoile parmi d’autres sur le drapeau américain», Joe Biden ayant évoqué des «membres très extrêmes» du gouvernement israélien comme étant «une partie du problème» d’Israël.
Les États-Unis restent le premier allié diplomatique et militaire d’Israël, engagé dans une guerre à Gaza depuis l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
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