Dans le duel RN-Nupes de la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales, le président LR de Perpignan Métropole Robert Vila a annoncé qu'il utiliserait son vote pour «faire barrage à Jean-Luc Mélenchon Premier ministre», suscitant la polémique.
Un maire Les Républicains (LR), Robert Vila, a annoncé publiquement le 16 juin faire barrage à la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) dans un duel opposant l’un de ses candidats face à une membre du Rassemblement national (RN) pour le second tour des législatives.
Dans la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales, le second tour oppose en effet la candidate RN et adjointe au maire de Perpignan, Sandrine Dogor-Such (27,67% au 1er tour) et la Nupes-LFI Nathalie Cullell (27,29%), ancienne figure du mouvement des Gilets jaunes dans ce département.
Sur France Bleu Roussillon, le maire LR de Saint-Estève, bourg où Marine Le Pen a fait 59% au second tour de la présidentielle, explique ne pas pouvoir soutenir «une candidate qui a été leader des Gilets jaunes, qui a tout cassé, ce n’est pas ma conception de la République».
Alors qu’en tant que candidate EELV-PS aux municipales de 2020 à Perpignan elle s’était désistée en faveur du maire sortant LR, pour faire barrage au RN Louis Aliot, Agnès Langevine dénonce une «faute politique et morale».
«Après Perpignan», écrit-elle, «c’est aujourd’hui son plus haut responsable, Robert Vila, qui sacrifie la communauté urbaine sur l’autel de l’extrême droite».
En 2020, le maire RN de Perpignan Louis Aliot n’ayant pas réussi à rallier une majorité sur sa candidature, c’est le LR Robert Vila qui a pris la tête de Perpignan Méditerranée Métropole.
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