La Défense russe a informé Vladimir Poutine que l'intégralité de la ville de Marioupol était sous contrôle des forces russes, de la RPD et de la RPL. Azovstal, où plus de 2 000 combattants ukrainiens sont retranchés, devrait être assiégé.
Ce 21 avril, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a informé le président Vladimir Poutine que les forces de la Fédération de Russie, et des Républiques populaires de Donetsk et Lougansk (reconnues par Moscou) contrôlaient l’intégralité de Marioupol, à l’exception du site industriel d’Azovstal. Plus de 2 000 combattants ukrainiens y sont retranchés, selon les informations communiquées par Sergueï Choïgou.
Poutine suspend l’assaut sur Azovstal
Qualifiant de «succès» la «libération de Marioupol», Vladimir Poutine a demandé de suspendre tout assaut du site d’Azovstal, réclamant que la zone soit en revanche assiégée afin que personne ne passe.
Selon Sergueï Choïgou, plus de 142 000 civils ont pu être évacués de la ville malgré l’opposition des combattants ukrainiens.
Le 24 février, Vladimir Poutine avait annoncé le début d’une opération militaire visant à «démilitariser» et «dénazifier» l’Ukraine, ainsi qu’à venir en aide aux populations du Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Après s’être déployées en de nombreux pans du territoire ukrainien, les forces russes ont récemment annoncé la deuxième phase de cette intervention, à savoir une concentration de l’effort militaire dans l’est du pays, que Moscou souhaite «libérer». Peu avant le lancement de l’offensive russe, Vladimir Poutine avait reconnu l’indépendance des Républiques populaires de Lougansk et Donetsk, qui avaient fait sécession en 2014, refusant de reconnaître les autorités de Kiev issues du coup d’Etat.
L’intervention russe est dénoncée comme une guerre d’invasion par le pouvoir ukrainien et ses alliés occidentaux, qui ont multiplié les sanctions contre la Russie.
Détails à suivre…