Un haut responsable militaire iranien a affirmé que son pays cherchait toujours à venger l'élimination par Washington du général Qassem Soleimani en 2020, espérant «pouvoir tuer» l'ancien président américain Donald Trump.
«Nous espérons pouvoir tuer Trump, Pompeo [ancien secrétaire d’Etat américain] et McKenzie [ancien chef du commandement central de l’armée américaine au Moyen-Orient], ainsi que les responsables militaires qui ont donné l’ordre d’assassiner Soleimani», a déclaré le 24 février à la télévision iranienne le général Amirali Hajizadeh.
«Nous sommes désormais capables de frapper des navires américains à une distance de 2 000 km» avec des missiles, a ajouté le général, qui dirige la force aérospatiale des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran.
Les programmes balistiques de la République islamique inquiètent les Occidentaux, qui accusent le pays de vouloir augmenter la portée de ses missiles et de déstabiliser le Moyen-Orient et Israël, ennemi juré de Téhéran.
Ce 25 février, la télévision d’Etat a diffusé des images de tirs d’un «nouveau missile de croisière Paveh avec une portée de 1 650 km», fabriqué par les Gardiens de la révolution.
Ancien chef de la force Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, Qassem Soleimani a été assassiné à Bagdad dans un raid américain en janvier 2020.
Le président Donald Trump avait déclaré à l’époque qu’il avait ordonné la frappe en réponse à un certain nombre d’attaques contre les intérêts américains en Irak.
Cinq jours plus tard, l’Iran avait riposté en tirant des missiles sur une base aérienne en Irak qui abritait des troupes américaines. Aucun soldat américain n’avait été tué, mais selon Washington, des dizaines de personnes avaient souffert de lésions cérébrales traumatiques à la suite des explosions.
De Bagdad à Téhéran, l’assassinat du général Soleimani commémoré sur fond de haine anti-américaine