Les médecins et infirmiers suspendus pour leur refus de se faire vacciner contre le Covid-19 seront réintégrés par le nouveau gouvernement italien, contraint de réviser sa doctrine en raison d'une pénurie importante de personnel médical.
Les médecins et infirmières italiens suspendus de leur travail parce qu’ils ne sont pas vaccinés contre le Covid-19 seront bientôt réintégrés, a déclaré le 28 octobre le nouveau ministre de la Santé du pays, Orazio Schillaci, cité par l’agence Reuters.
Cette décision est motivée par une pénurie inquiétante de personnel médical et par la diminution des cas de Covid-19. Le nouveau gouvernement va également annuler les amendes imposées à toutes les personnes âgées de plus de 50 ans qui ne se sont pas fait vacciner, a-t-il ajouté.
«Une mesure est en cours de finalisation qui permettra la réintégration dans le service du personnel de santé faisant l’objet d’une procédure de suspension pour non-respect de l’obligation vaccinale avant la date d’expiration de la suspension», a-t-il précisé dans un communiqué publié sur le site du ministère. La déclaration a également précisé que la publication quotidienne du bulletin de données sur la propagation de l’épidémie, les hospitalisations et les décès, sera désormais hebdomadaire.
L’Italie a été l’un des pays les plus durement touchés par la pandémie, avec près de 179 000 décès, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé. Le gouvernement de l’ancien Premier ministre Mario Draghi avait rendu la vaccination obligatoire pour les enseignants et le personnel de santé en 2021 et l’avait étendue à toutes les personnes de plus de 50 ans en janvier 2022.
Un refus entraînait une suspension de travail sans salaire pour les employés du secteur public, tandis que les personnes âgées de plus de 50 ans risquaient une amende de 100 euros.
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