Des centaines de manifestants anti-guerre se sont rassemblés à Washington DC le 18 mars, date du 20e anniversaire du début de la guerre en Irak, protestant contre l'implication des Etats-Unis dans les guerres et le financement du conflit en Ukraine.
«Non à la guerre, non à l’OTAN !», «La diplomatie, pas la guerre !», «Le capitalisme américain : accro à la guerre» : des centaines de personnes se sont rassemblées le 18 mars devant la Maison Blanche à l’occasion du 20e anniversaire de l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis. Les protestataires entendaient ainsi dénoncer l’implication des Etats-Unis dans les guerres et le financement du conflit en Ukraine.
«Nous sommes plus proches de la guerre nucléaire maintenant que nous ne l’avons jamais été, y compris la crise des missiles cubains. Nous sommes sur la voie rapide», a notamment déclaré un manifestant à l’agence Ruptly.
L’invasion par les Etats-Unis de l’Irak reste l’un des épisodes les plus controversés du mandat de George W. Bush. Déclenchant une guerre qui fera des centaines de milliers de morts, celle-ci a été justifiée notamment par la détention d’armes de destruction massive par Saddam Hussein, ce qui s’est avéré fallacieux. Aucune preuve d’une prétendue coopération entre l’Irak et Al-Qaïda, autre argument avancé pour justifier l’invasion, ne sera trouvée. Ce conflit aura toutefois duré jusqu’en 2011, devenant un terreau fertile sur lequel s’est épanoui le tristement célèbre groupe terroriste Daesh.
La situation politique y est encore très instable et des événements violents s’y déroulent régulièrement. Le ministère français des Affaires étrangères, de ce fait, déconseille toujours l’intégralité du territoire à ses ressortissants, notamment en raison du risque terroriste.
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