L'armée américaine a annoncé le 18 février au soir avoir réalisé de nouvelles frappes la veille contre des missiles, un drone et un sous-marin des Houthis du Yémen. C'est la première fois qu'un drone de surface est signalé par le Centcom. Les Houthis affirment de leur côté avoir abattu un drone américain MQ-9.
L’armée américaine a «mené avec succès cinq frappes d’auto-défense contre trois systèmes mobiles de missiles antinavires, un sous-marin autonome et un drone de surface naval», le 17 février entre 15h et 20h locales (12h et 17h GMT), a déclaré dans un communiqué le commandement militaire des États-Unis pour le Moyen-Orient, le Centcom.
«C’est la première fois que [l’armée] a détecté l’utilisation par les Houthis d’un sous-marin autonome depuis le début des attaques le 23 octobre», a ajouté le Centcom.
De leur côté, les Houthis ont revendiqué la destruction d’un drone de reconnaissance américain MQ-9 et une attaque contre un navire britannique.
La société de sécurité spécialisée dans le transport maritime Ambrey a d’ailleurs rapporté une nouvelle attaque dans le détroit stratégique de Bab el-Mandeb, qui a pris pour cible le 18 février un navire cargo.
Le mouvement Ansar Allah déclare s’en prendre à des navires liés selon eux à Israël, dont les États-Unis sont le principal allié militaire, affirmant soutenir les Palestiniens à Gaza.
En représailles, les forces américaines frappent des cibles dans «les zones du Yémen contrôlées par les Houthis», qui représentent «une menace imminente pour les navires de la marine américaine et les navires marchands», selon les mots du Centcom généralement utilisés après chaque frappe.
Soutenus par l’Iran, les Houthis contrôlent une bonne partie du Yémen après près d’une décennie de guerre contre le gouvernement yéménite.
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