Le groupe Ansar Allah a affirmé ce 6 février avoir visé des navires américain et britannique lors de deux attaques distinctes en mer Rouge, dont l'une a été signalée par une société de sécurité maritime. Les États-Unis ont déclaré avoir ciblé des drones de surface.
«La première [attaque] visait le navire américain “Star Nasia”, tandis que l’autre visait le navire britannique “Morning Tide”», a déclaré le porte-parole des Houthis, Yahya Saree, dans un communiqué le 6 février, revendiquant deux attaques des rebelles yéménites en mer Rouge.
Auparavant, la société de sécurité spécialisée dans le transport maritime Ambrey avait fait état d’une attaque de drone contre un navire britannique en mer Rouge au large du Yémen, dans la nuit du 5 au 6 février. Le «côté bâbord» d’un cargo britannique battant pavillon de la Barbade a subi des «dégâts mineurs» lors d’une attaque de drone, toujours selon la même source.
D’après l’agence de sécurité maritime britannique (UKTMO), une fenêtre du cargo a été «légèrement» endommagée par un tir de drone au-dessus du navire qui se situait alors à 57 milles nautiques, soit environ 105 kilomètres, à l’ouest d’Hodeïda, grand port de la côte ouest du Yémen, sous contrôle des rebelles houthis.
Les États-Unis tirent sur des drones de surface
Au cours de la nuit, les États-Unis ont rapporté avoir visé deux drones marins chargés d’explosifs, a annoncé le Commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom). L’armée américaine a mené «une frappe d’autodéfense contre deux drones de surface navals chargés d’explosifs» vers 12h30 GMT, a déclaré le Centcom sur X (ex-Twitter).
Les forces américaines ont multiplié les frappes au Yémen et au large de ce pays en guerre, affirmant agir pour protéger la navigation en mer Rouge et dans le golfe d’Aden des attaques des Houthis. Ces derniers soutiennent les Palestiniens de Gaza contre Israël.
Soutenu par l’Iran, le mouvement Ansar Allah contrôle une bonne partie du Yémen après près d’une décennie de guerre contre le gouvernement yéménite.
D’autres groupes armés pro-iraniens ont multiplié les attaques ces dernières semaines contre les intérêts américains dans la région.
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