François Grosdidier, le maire de Metz, a annoncé qu'un adolescent de 17 ans avait trouvé la mort alors qu'il «manipulait un mortier d'artifice». Une enquête a été ouverte sur les circonstances du décès.
Un adolescent de 17 ans est décédé le 3 janvier à Metz (Moselle) en manipulant un mortier d’artifice qui a explosé, a annoncé le maire de la ville, François Grosdidier. «Aujourd’hui, aux alentours de midi, un jeune homme âgé de 17 ans manipulait un mortier d’artifice dans le quartier du Sablon. L’engin, pour une cause indéterminée, a explosé et blessé mortellement le jeune utilisateur», a fait savoir François Grosdidier dans un communiqué, en exprimant ses condoléances à la famille.
Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte par le parquet de Metz et confiée à la sûreté départementale de la Moselle.
L’utilisation d’articles pyrotechniques avait été interdite du 17 décembre au 2 janvier par arrêté préfectoral, en lien avec les festivités du nouvel an, sauf pour les articles de catégorie C1, F1, C2, F2, présentant un danger réduit. Cet arrêté avait été pris notamment au regard du «risque d’accidents graves provoqués par l’utilisation inconsidérée de pétards et d’autres pièces d’artifices sur la voie publique […] à l’occasion des fêtes de fin d’année».
Lors du réveillon 2021, un jeune homme de 25 ans était décédé à la suite de la manipulation d’un mortier d’artifice à Boofzheim (Bas-Rhin).
Très développé en Allemagne, l’usage traditionnel de pétards et d’artifices pour les festivités du nouvel An est également très fréquent dans certains départements de l’est de la France, mais pas uniquement, ces engins se retrouvant sur tout le territoire, notamment dans les quartiers sensibles, et sont régulièrement utilisés contre les forces de l’ordre. Il amène depuis plusieurs années des préfets à prendre des arrêtés d’interdiction d’achat et de transport d’artifices à l’approche du mois de décembre.
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