Le chef de la diplomatie russe a déclaré ce 8 septembre, lors de son déplacement au Bangladesh, que la Russie disposerait d’éléments concernant des tentatives d’attaques en mer Noire contre les gazoducs TurkStream et Blue Stream.
«Nous avons été informés des tentatives de les faire exploser comme c’est arrivé au gazoduc Nord Stream», a déclaré ce 8 septembre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, évoquant les gazoducs TurkStream et Blue Stream.
S’exprimant à Dacca devant des représentants de l’Association bangladaise des anciens élèves des universités soviétiques et russes à l’ambassade de Russie, le chef de la diplomatie russe est revenu sur les pressions exercées sur Moscou pour réautoriser les exportations ukrainiennes de céréales.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’exprimant à Dacca le 8 septembre.
Soulignant que les couloirs humanitaires ouverts par l’initiative de la mer Noire «ont été utilisés pour lancer des engins marins et sous-marins, contre nos navires non seulement militaires, mais aussi civils», le ministre ajoute que des attaques ont également été tentées contre des navires patrouillant le long des gazoducs TurkStream et Blue Stream. Des patrouilles qui auraient été, notamment, motivées par ces informations sur de possibles attaques contre ces installations gazières qui alimentent des pays dont l’Autriche, la Bulgarie, la Hongrie ou encore la Serbie.
Fin septembre 2022, en mer Baltique, les gazoducs Nord Stream 1 et 2, devant transporter du gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne, avaient été rendus inopérants après avoir été frappés par des explosions sous-marines. Plusieurs pays, dont la Russie, l’Ukraine et les Etats-Unis, avaient été accusés d’en porter la responsabilité, mais tous s’en étaient défendus.
Poutine et Erdogan se retrouvent à Istanbul pour l’inauguration de TurkStream