Un individu dissimulant une feuille de boucher a été interpellé dans la mosquée où officie l’imam Chalghoumi. Placé en garde à vue, le suspect d'origine algérienne s’avère être sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Les policiers de la Brigade anticriminalité ont interpellé le 21 octobre, dans la salle des prières de la mosquée Al-Nour de Drancy (Seine-Saint-Denis), un homme armé d’un couteau de boucherie. L’ustensile, d’une trentaine de centimètres selon Le Figaro, était dissimulé le long de la cuisse de l’individu.
C’est un passant, à qui le suspect avait demandé de l’eau avant de prendre la direction de la mosquée où officie l’imam Chalghoumi, qui a donné l’alerte. Ce témoin aurait décidé d’appeler la police après avoir aperçu le manche du couteau sortir de la poche du fidèle.
L’imam Chalghoumi exfiltré
Durant son interpellation, l’homme aurait continué de réciter des prières en arabe. D’origine algérienne, celui-ci est présenté par Le Parisien comme un sans domicile fixe de 42 ans, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il a été placé en garde à vue pour port d’arme de catégorie D.
🔴 Info #SudRadio : Un homme armé d'un couteau arrêté par la police dans la mosquée de l'imam Chalghoumi 🗣️ @Imam1chalghoumi : "C'est terrifiant que quelqu'un puisse entrer armé dans une mosquée. C'est un lieu de prière, on ne rentre pas avec des armes"
📺 https://t.co/YL1NkK4hIfpic.twitter.com/QePpTmHqK3— Sud Radio (@SudRadio) October 21, 2022
Présent sur les lieux au moment des faits, l’imam Chalghoumi a été isolé dans son bureau par les policiers du Service de la protection (SDLP) avant d’être exfiltré de la mosquée. Cible de menaces de mort – notamment d’une fatwa de Daesh – pour ses prises de position contre l’intégrisme islamiste, le religieux, dont la qualité d’imam est contestée, vit sous protection rapprochée.
Entre menaces de mort, pétitions et critiques, la position de l’imam Chalghoumi contestée
