Une semaine après le meurtre de Lola, dont la principale suspecte est une Algérienne en situation irrégulière, le porte-parole du gouvernement a assuré que l'exécutif souhaitait atteindre 100% d'exécution des OQTF.
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a maintenu l’objectif d’exécuter la totalité des obligations de quitter le territoire français (OQTF) une semaine après le meutre de la jeune Lola à Paris.
Suspectée du meurtre de la jeune fille, Dahbia B., de nationalité algérienne a été mise en examen pour «meurtre» et «viol aggravé». Elle faisait l’objet d’une OQTF depuis le mois d’août. Le délai de recours dont elle disposait avait expiré de quelques jours avant le meurtre.
On a fait du fois 20 par exemple cette année par rapport à l’année dernière sur les expulsions d’Algériens
Evoquée en octobre 2019 par Emmanuel Macron dans un entretien à Valeurs actuelles, cette promesse a été maintes fois rappelée par plusieurs formations de droite ces derniers jours, alors que les chiffres officiels font état de moins de 10% d’exécution pour 125 000 mesures prononcées en 2020, année cependant chamboulée par l’arrivée du Covid-19, rappelle le gouvernement.
Olivier Véran sur les OQTF : "Le blocage vient de la capacité à faire accepter par les pays destinataires les personnes qui relèvent de leur nationalité" #LeGrandRDVpic.twitter.com/DJEG5uSI1e
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) October 23, 2022
«Nous voulons vraiment atteindre cet objectif total», a assuré Olivier Véran interrogé par CNews-Europe1-Les Echos. Il a précisé que le taux d’exécution des OQTF «est remonté très nettement cette année». «On a fait du fois 20 par exemple cette année par rapport à l’année dernière sur les expulsions d’Algériens», a-t-il remarqué.
Le taux d’exécution des OQTF n’est plus communiqué depuis 2021
Signe que le sujet embarrasse le gouvernement, le taux d’exécution des OQTF n’est plus communiqué depuis 2021.
«Quel est le blocage ? il ne vient pas de notre capacité à expulser des gens qui n’ont plus leur place sur le territoire national, le blocage, il vient de la capacité de faire accepter par les pays destinataires, les personnes qui relèvent de leur nationalité», a développé le porte-parole du gouvernement.
Il a assuré que le gouvernement travaillait «diplomatiquement d’arrache-pied avec tous les pays», concernés, citant «notamment l’Algérie, le Maroc».
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