A l'appel des partis de gauche, et plus particulièrement de la Nupes, des manifestants battent le pavé ce 16 octobre dans un contexte marqué par l'inflation, les grèves et les pénuries.
A Paris le 16 octobre a lieu la «Marche contre la vie chère et l’inaction climatique», à l’appel notamment de La France insoumise (LFI), du Parti socialiste (PS) ou encore d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), et avec le soutien du Parti communiste, tous les quatre alliés dans la Nupes.
Certains cadres syndicalistes et associatifs vont aussi rejoindre le mouvement, comme la secrétaire confédérale de la CGT, Céline Verzeletti, l’urgentiste et porte-parole de l’AMUF (Association des médecins urgentistes de France) Christophe Prudhomme, le responsable syndical CGT de l’Inspection du travail Anthony Smith ou le cheminot Sud Rail Fabien Villedieu.
Les centrales syndicales n’ont, elles, pas souhaité s’inclure dans l’initiative politique, préférant pour certaines appeler à la grève le 18 octobre — un mouvement que soutient par ailleurs Jean-Luc Mélenchon.
Cette marche du 16 octobre s’effectue dans un contexte social tendu, marqué par une forte inflation. Des grèves s’étendent au-delà des raffineries et ont touché l’industrie nucléaire.
Marche du 16 octobre : la Nupes veut se faire le porte-voix de la colère sociale