Des centaines de personnes se sont rassemblées ce 24 février à Paris afin de soutenir la «résistance ukrainienne», un an après le lancement de l'opération militaire russe. D'autres mobilisations ont eu lieu dans plusieurs grandes villes françaises.
Ils ont été plusieurs centaines, selon l’AFP, à répondre à l’appel du collectif «StandWithUkraine» à manifester ce 24 février à 18h place de la République à Paris «en soutien à la résistance ukrainienne».
24 février 2023. Paris. Place de la République. Nous ne lâcherons jamais la résistance ukrainienne. L’#Ukraine vaincra. #StandWithUkraine#SlavaUkraini 🇺🇦🌻✊ pic.twitter.com/irLnwS55o1
— StandWithUkraine (@UkraineStand) February 24, 2023
«On est tous responsables de ce qu’on n’essaie pas d’empêcher» ou encore «Poutine partout, justice nulle part», pouvait-on notamment lire sur les pancartes brandies par les manifestants, selon l’agence de presse.
De même source, plusieurs personnalités ukrainiennes et françaises se sont succédé à la tribune lors de ce rassemblement, parmi lesquelles Anouch Toranian, adjointe à la maire de Paris Anne Hidalgo, qui a rendu hommage à «la détermination [des Ukrainiens], à l’espoir qu’ils insufflent à l’humanité toute entière». Le président de «StandWithUkraine» Edward Mayor s’est quant à lui félicité que le soutien des Français au peuple ukrainien – selon lui – ne faiblisse pas, un an jour pour jour après le déclenchement de l’opération militaire russe en Ukraine.
Jusqu'à la victoire. 🇫🇷🇺🇦🇪🇺 pic.twitter.com/PYcXUg3WVE
— Renaissance (@Renaissance) February 24, 2023
Le rassemblement avait été encouragé sur Twitter par l’édile de la capitale, et le parti macronien Renaissance (ex-LREM) a partagé des photos de l’événement, accompagné des mots «Jusqu’à la victoire» et des drapeaux de la France, de l’Ukraine et de l’Union européenne.
Marseille, Toulouse, Lille…
D’autres rassemblements pro-ukrainiens ont eu lieu dans d’autres villes de France : à Marseille, selon l’AFP, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant l’Hôtel de ville.
A Toulouse, ville jumelée avec Kiev, une centaine de personnes se sont réunies près de la place du Capitole.
Dans la matinée de ce même 24 février, une centaine de personnes ont organisé une minute de silence et chanté l’hymne ukrainien à Lille sur le pont de Kharkiv (ville de l’est de l’Ukraine également orthographiée Kharkov).
Toujours selon l’AFP, plusieurs centaines de manifestants pro-ukrainiens ont battu le pavé devant le Conseil de l’Europe à Strasbourg.
Le gouvernement français engagé au côté de Kiev
Les alliés de Kiev – dont la France – considèrent l’«opération spéciale» russe en Ukraine, lancée le 24 février 2022, comme une guerre d’invasion ne répondant à aucune provocation de la part des autorités ukrainiennes. Partant, les Occidentaux ont multiplié les sanctions économiques anti-russes et les livraisons d’armements à Kiev.
Moscou, de son côté, a invoqué la nécessité de protéger les populations du Donbass, les autorités locales étant en conflit avec le pouvoir central ukrainien depuis 2014. La Russie a également déclaré vouloir «démilitariser» et «dénazifier» l’Ukraine et a dénoncé la menace pour son territoire que représente, selon elle, l’expansion vers l’est de l’OTAN.
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