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Moscou sanctionne le procureur de la CPI, des ministres et journalistes britanniques

La Russie a annoncé sanctionner le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, qui avait émis mi-mars un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine, ainsi que des ministres et des journalistes britanniques.

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Au total, 54 personnes ont été ajoutées à la liste russe des sanctions visant des ministres et journalistes britanniques, a indiqué le 18 août la diplomatie russe. Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a justifiéces nouvelles sanctions par «le soutien militaire indéfectible de Londres» à Kiev et «la mise en œuvre agressive (…) d’une politique antirusse hostile».

Le procureur de la CPI Karim Khan est lui dans le viseur de Moscou depuis qu’il a émis mi-mars un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, accusant le président russe de crime de guerre pour la «déportation illégale» de milliers d’enfants ukrainiens dans le cadre du conflit entre Moscou et Kiev. Des accusations rejetées par Moscou. Mi-mai, le ministère russe de l’Intérieur l’avait ainsi placé sur la liste des personnes recherchées en Russie.

Des journalistes britanniques responsables de fausses informations

Parmi les autres personnes visées par ces nouvelles sanctions, «la secrétaire d’Etat britannique à la Culture, aux Médias et aux Sports Lucy Fraser, qui fait activement pression pour l’isolement sportif international de la Russie, et la ministre d’Etat à la Défense britannique Annabel Goldie, qui est responsable de la livraison d’armes à l’Ukraine», peut-on lire dans le communiqué.

Le cabinet de management du risque britannique Prevail Partners Ltd. est aussi visé, pour avoir apporté des renseignements aux agences de sécurité ukrainiennes. 

Sont aussi sanctionnés des journalistes britanniques de la BBC, du Guardian et du Daily Telegraph, accusés par Moscou de «russophobie» et d’être «impliqués» dans «la diffusion de fausses informations» sur la Russie et dans «le soutien à l’information et à la propagande des activités» de Kiev.

Depuis l’éclatement du conflit en Ukraine en février 2022, Londres est l’un des principaux soutiens financier et militaire de Kiev, une position largement dénoncée par Moscou avec qui les relations sont très tendues.

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