La patronne des députés Rassemblement national Marine Le Pen a estimé sur BFMTV qu'Emmanuel Macron avait «acheté son élection» grâce au «quoi qu'il en coûte» durant l'épidémie de Covid-19 et qu'il y mettait fin malgré l'inflation.
«Emmanuel Macron a acheté son élection par le quoi qu’il en coûte et aujourd’hui il dit “maintenant que je suis élu, on va couper les robinets”», a jugé Marine Le Pen ce 10 juillet sur BFMTV. Elle réagissait à une déclaration de Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, dans Le Parisien la veille : «Nous sommes passés du quoi qu’il en coûte à combien ça coûte.»
«M. Attal est là pour habituer les Français à ce que les mesures d’aide au pouvoir d’achat s’arrêtent», a tancé la patronne des députés Rassemblement national. Interrogée sur ce thème, la députée RN du Pas-de-Calais a évoqué la ristourne «provisoire» de 18 centimes à la pompe, alors qu’elle propose «des mesures structurelles».
Parmi celles-ci, une «TVA à 0% sur un panier de 100 produits de première nécessité» ou encore la baisse de la TVA de 20 à 5,5% sur le carburant, le fioul et l’électricité, qu’elle veut financer par une «taxe sur les superprofits».
«Nous avons déposé un amendement en commission des Finances sur ce sujet», a-t-elle indiqué, alors que les députés vont examiner cette semaine dans diverses commissions le projet de loi sur le pouvoir d’achat, avant son passage dans l’hémicycle à compter du 18 juillet.
Marine Le Pen a par ailleurs déclaré que les députés RN voteraient en faveur d’une défiscalisation plus poussée des heures supplémentaires, mesure à laquelle le ministre de l’Économie s’est dit ouvert.
Les Outre-Mer sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, une sanction pour avoir «mal voté» ?