Des manifestations ont eu lieu partout en Europe à l'occasion de la fête du Travail. Outre des revendications syndicales, certains rassemblements ont été marqués par d'autres préoccupations, comme la situation en Ukraine.
Comme tous les ans, la population mondiale a célébré le Travail à l’occasion du premier mai. En Europe, de nombreuses manifestations ont eu lieu : à Madrid, ils étaient environ 10 00 à battre le pavé. Les revendications portaient sur la hausse des salaires et la demande de mesures contre l’inflation qui pèse douloureusement sur les plus pauvres. D’autres manifestations ont eu lieu dans le pays, et en Andorre.
En Italie, les organisations syndicales ont appelé à manifester à Assise, ville de Saint-François, patron de l’Italie, sur le thème «Au travail pour la paix», en référence à la situation Ukrainienne. «Nous devons absolument œuvrer à mettre fin à cette guerre absurde, voulue par [Vladimir] Poutine», a déclaré le leader du syndicat Cgil, Maurizio Landini, devant plusieurs centaines de militants.
Des heurts ont marqué la mobilisation de Berlin en Allemagne où environ 7 500 personnes étaient réunies. La maire de la ville a par ailleurs reçu un œuf lancé par un manifestant lors de son discours, provoquant la réaction du service de sécurité qui a déployé un parapluie.
Au Royaume-Uni, un rassemblement a eu lieu à Londres à l’appel de syndicats, mais aussi d’organisations sociétales comme Black Lives Matter. Dans toutes la France, une centaine de milliers de personnes a défilé le premier mai, la mobilisation parisienne a été émaillée de heurts, de dégradations. Huit pompiers ont par ailleurs été blessés.
1er Mai : le ministère de l’Intérieur annonce 116 500 manifestants à travers la France (EN CONTINU)