Le Sénat débattant actuellement sur l'article 1 concernant la suppression des régimes spéciaux de retraite, les agents d'EDF des centrales nucléaires se sont mis en grève et ont baissé la production d’électricité, a annoncé la CGT.
La CGT a annoncé le début d’une grève reconductible dans le secteur de l’énergie dès le 3 mars après-midi. Cette grève s’est traduite par des baisses de production d’électricité dans plusieurs centrales nucléaires.
La CGT affirme que cette action est liée au débat qui s’ouvre au Sénat concernant l’article 1 qui vise à supprimer les régimes spéciaux de retraite. A l’origine, cette protestation devait commencer le 6 mars au soir afin de mettre «la France à l’arrêt» le 7 mars lors de la grève intersyndicale.
D’après les constatations de l’AFP, le site web d’EDF répertoriait des baisses de charge dans certaines centrales comme Flamanville (Manche), Paluel (Seine-Maritime) et Saint-Alban (Isère).
«On vient d’appeler à généraliser, y compris dans l’hydraulique. Ca va s’organiser aujourd’hui, ce soir et demain samedi [4 mars]», a prévenu à l’AFP Sébastien Ménesplier, secrétaire général de la CGT Energie.
Le mouvement durera «a minima jusqu’au 7 et a maxima jusqu’à la gagne», a-t-il en outre averti.
POLIT’MAG – Réforme des retraites : la France à l’arrêt à partir du 7 mars ?