A l'occasion de la 5e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites prévue le 16 février, la CGT a appelé plusieurs professions à l'instar des cheminots, dockers, électriciens ou encore salariés de la chimie à faire grève
La CGT a appelé ce 13 février cheminots, dockers, électriciens, gaziers, salariés de la chimie et du verre à faire grève jeudi, lors de la 5e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites.
«Les Fédérations nationales CGT des ports et docks, des cheminots, des industries chimiques, du verre et céramique et des Mines Energie appellent à 24 heures d’arrêt de travail pour la journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle du 16 février 2023», ont indiqué les fédérations concernées dans un communiqué conjoint.
📢RETRAITES
5⃣Fédérations #CGT
Mines-Énergie➕Chimie➕Ports et Docks➕Cheminots➕Verre et Céramique
✅Tous ensemble
🔴Agir plus fort pour gagner le #retrait
💥Ancrer partout la grève reconductible
🗓️16 février TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE#64ansCestNon#NonALaReformeDesRetraitespic.twitter.com/m89oASzaFy— FNME (@FNMECGT) February 13, 2023
Un durcissement du conflit est toujours dans les têtes des syndicats, mais ne se matérialise pas encore. Les cinq fédérations précisent qu’elles «recherchent» encore «ensemble les conditions de l’élévation et de l’élargissement du rapport de forces, notamment par la grève reconductible».
Elles pointent une fois de plus du doigt «une réforme injuste et injustifiée», et notamment le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. Les fédérations mettent aussi l’accent sur les conséquences pour les femmes, aux carrières hachées, pour les jeunes dont les années d’études ne sont pas comptabilisées pour le calcul de la retraite et les travailleurs usés, qui n’auraient pas de compensation pour la pénibilité subie.
«Le 16 février, tous ensemble en grève et dans les rues pour participer aux manifestations interprofessionnelles pour gagner le retrait de la réforme des retraites», concluent les signataires.
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