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Un «non binaire» remporte l’Eurovision: les «funérailles» de l’Europe occidentale se poursuivent, selon Zakharova

Le chanteur suisse «non binaire» Nemo Mettler a remporté l'édition 2024 de l'Eurovision avec une chanson dans laquelle il raconte avoir réalisé n'être «ni un homme ni une femme».

«Les funérailles en Europe occidentale ont lieu comme d’habitude. Sans surprise», a taclé Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe le 12 mai, sur Telegram.

«L’Eurovision 2024 a surpassé toute orgie, clan ou sacrilège rituel», a-t-elle ajouté, partageant une vidéo d’extraits selon elle choquants de cette édition du concours musical.

La finale de l’Eurovision 2024 s’est déroulée hier 11 mai à Malmö, en Suède. C’est le représentant suisse, le chanteur Nemo Mettler, qui a remporté le concours en interprétant la chanson «The Code», en jupe satinée rose et en veste à plumes rouges. L’AFP a salué «le premier artiste non binaire à être sacré dans la compétition», désignant là une personne, selon lexique des militants LGBT, qui ne se reconnaît ni homme ni femme, ou les deux à la fois.

Il dit n’être «ni un homme ni une femme»

Nemo explique que sa chanson raconte «le voyage» qu’il dit avoir commencé en réalisant qu’il n’était «ni un homme ni une femme», lui qui demande à être désigné par des «pronoms non-genrés» et avait arboré le «drapeau non-binaire» lors de l’ouverture de la compétition. Ce drapeau aux bandes horizontales jaune-blanche-violette et noire diffère du drapeau LGBT. L’Union européenne de radio-télévision (UER), qui supervise l’Eurovision, interdit en principe tout drapeau autre que ceux des nations participantes, notamment les bannières à message politique. Ce qui n’a guère freiné le chanteur : «j’ai été obligé de passer en douce mon drapeau», s’est plaint Nemo, cité par l’AFP, jugeant que l’«Eurovision a besoin de changer un peu».

Le concours reste une vitrine pour le mouvement LGBT, où se sont fait remarqués la drag queen à barbe autrichienne Conchita Wurst, vainqueur en 2014, ou le candidat français Bilal Hassani en 2019.

Le conflit à Gaza s’est aussi invité durant le concours. La représentante israélienne Eden Golan, arrivée cinquième, a été sifflée à plusieurs reprises, alors que des manifestations pro palestiniennes avaient été organisées pendant la semaine devant la salle du concert. 5 000 personnes, le jour même, ont défilé pour protester contre la participation d’Israël, dont Greta Thunberg, qui a récemment multiplié des messages sur Gaza.

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