Plusieurs villes pakistanaises connaissent des tensions depuis l'arrestation de l'ex-Premier ministre Imran Khan. Des heurts ont eu lieu avec la police, faisant quatre morts et une vingtaine de blessés. L'ONU appelle à la «retenue».
Le 10 mai, de violentes manifestations ont eu lieu à Peshawar, au Pakistan, pour protester contre l’arrestation de l’ancien Premier ministre Imran Khan.
La police a eu recours au gaz lacrymogène, les affrontements avec les manifestants faisant quatre morts et 27 blessés. Le même jour, des manifestations ont également eu lieu à Karachi, où les partisans de Khan ont exigé sa libération immédiate. La police y a aussi utilisé du gaz lacrymogène contre la foule.
Pakistan : violences et affrontements entre la police et des partisans de l’ancien Premier ministre
Le gouvernement a par ailleurs donné son feu vert au déploiement de soldats dans la province du Pendjab, la plus peuplée du pays, où près de 1 000 manifestants ont été arrêtés et 130 policiers blessés depuis le début des manifestations le 9 mai.
Accusé d’affaires de corruption, l’ancienne star du cricket au Pakistan a été arrêtée le 9 mai. Ses partisans du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) réclament sa libération.
Face à la montée des tensions dans tout le pays, l’ONU a appelé à la «retenue».
Pakistan : la détention d’Imran Khan provoque des affrontements, l’armée envoyée au Pendjab (VIDEOS)