Le Hamas a donné une «première confirmation positive» à une proposition de trêve dans la bande de Gaza et de libération d'otages détenus dans le territoire palestinien, a déclaré ce 1er février le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar.
Le Hamas a donné une «première confirmation positive» à une proposition de pause humanitaire dans sa guerre avec Israël, et à un échange d’otages et de prisonniers palestiniens, a annoncé ce 1er février le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar.
Un nouvel accord pour une trêve et pour libérer des otages et des Palestiniens détenus par Israël est actuellement à l’étude, sur la base d’une proposition émise à l’issue d’une réunion en France le week-end dernier entre représentants américains, israéliens, qataris et égyptiens.
«Cette proposition a été approuvée par la partie israélienne et nous avons maintenant une première confirmation positive de la part du Hamas», a déclaré Majed al-Ansari. «Le chemin à parcourir est encore très difficile. Nous sommes optimistes parce que les deux parties ont accepté les prémisses qui conduiraient à une prochaine pause. Nous espérons que dans les deux prochaines semaines, nous serons en mesure de partager de bonnes nouvelles à ce sujet», a-t-il ajouté.
Le jour de l’attaque du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, quelque 250 personnes ont été enlevées, dont une centaine ont été libérées fin novembre lors d’une trêve d’une semaine. Selon les autorités israéliennes, 132 otages restent encore détenus à Gaza, dont 27 seraient morts.
Six semaines de cessez-le-feu, prolongeables
Le Hamas a fait état cette fois-ci d’une proposition en trois phases, dont une pause dans les combats de six semaines, avec prolongation possible.
Au cours de cette période, Israël devra libérer entre 200 à 300 prisonniers palestiniens non détenus sous régime de haute sécurité, en échange de 35 à 40 otages captifs à Gaza, selon une source au sein du Hamas proche des médiateurs égyptiens et qataris. De 200 à 300 camions d’aide humanitaire pourront aussi entrer chaque jour dans la bande de Gaza.
La guerre a éclaté le 7 octobre lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a fait environ 1 163 morts, majoritairement des civils, selon un nouveau décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.
En riposte, Israël a juré d’«anéantir» le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive militaire qui a fait plus de 27 000 morts, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement.
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