Le président Bachar el-Assad a fait savoir qu'il allait ouvrir deux nouveaux points de passage transfrontaliers avec la Turquie pour acheminer de l'aide humanitaire vers la zone d'Idleb. Une décision saluée par Washington.
Le président syrien a accepté d’ouvrir deux nouveaux points de passage transfrontaliers entre la Turquie et le nord-ouest de la Syrie pour trois mois afin d’acheminer l’aide humanitaire aux victimes du séisme, a annoncé le 13 février le secrétaire général de l’ONU.
«Je salue la décision aujourd’hui du président syrien Bachar el-Assad d’ouvrir les deux points de passage de Bab Al-Salam et Al Ra’ee entre la Turquie et le nord-ouest de la Syrie pour une période initiale de trois mois», a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué.
Le président syrien a annoncé cette décision au chef humanitaire de l’ONU Martin Griffiths qu’il a rencontré plus tôt dans la journée à Damas.
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Washington a rapidement salué cette annonce, si elle était bien suivie d’effet.
«Si le régime est sérieux à ce sujet, si le régime est prêt à passer des mots aux actes, alors cela serait une bonne chose pour le peuple syrien», a déclaré à la presse Ned Price, porte-parole du département d’Etat américain.
Avant le séisme qui a frappé la Syrie et la Turquie, la quasi-totalité de l’aide humanitaire destinée aux plus de 4 millions de personnes vivant dans les zones du nord-ouest de la Syrie tenues par l’opposition, était acheminée à partir de la Turquie par le point de passage de Bab al-Hawa, le seul autorisé par le Conseil de sécurité.
Ce mécanisme transfrontalier créé en 2014 par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU est contesté par Damas mais aussi par Moscou, membre permanent qui dispose du droit de veto.
Alors que les appels à ouvrir de nouveaux points de passage se sont multipliés ces derniers jours, plusieurs membres du Conseil de sécurité, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, ont appelé à une nouvelle résolution en ce sens.
Mais l’accord de Damas rend superflue cette résolution.
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