Au cours d'une réunion avec ses homologues du Conseil de coopération du Golfe, Sergueï Lavrov a mis en exergue l'importance du retour de Damas au sein de la Ligue arabe afin d'insuffler une dynamique positive au Moyen-Orient.
Sergueï Lavrov : le retour de la Syrie dans la Ligue arabe a un «impact positif» sur le Moyen-Orient
«Nous sommes tous d’accord sur le fait que le retour de la République arabe de Syrie au sein de la Ligue arabe a été un élément qui a donné une impulsion positive à l’ensemble du Moyen-Orient», a déclaré Sergueï Lavrov le 10 juillet.
Lors de la sixième réunion de coopération Russie- Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui s’est tenue à Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en a profité pour saluer le consensus sur le retour de Damas au sein de la Ligue arabe.
Une «impulsion positive à l’ensemble du Moyen-Orient»
«Nous sommes d’accord sur le fait qu’il faut respecter la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale de ce pays et soutenir le droit des Syriens à déterminer eux-mêmes leur avenir», a également déclaré le ministre russe. A ce titre, le diplomate a salué le fait que «l’ensemble des pays arabes était prêt à trouver une solution de compromis».
La Russie, les Emirats arabes unis, Oman et l’Algérie ont joué un rôle prédominant dans le retour de Damas dans le giron arabe en mai dernier. Alors que Riyad était réticent, Mohamed ben Salmane a invité en mai dernier Bachar al-Assad à se rendre à Djedda pour le sommet panarabe.
Triplement des échanges entre la Russie et les pays du Golfe
Au cours de cette conférence de presse, le ministre russe des Affaires étrangères a également mis en avant l’augmentation du volume des échanges entre son pays et ceux de la CCG, atteignant «11 milliards de dollars», soit un triplement depuis 2011, date de la création de ce dialogue stratégique entre la Russie et les six Etats membres du Conseil de coopération du Golfe.
En outre, le chef de la diplomatie russe a énuméré les nombreux sujets de discussion abordés avec ses partenaires du Golfe : respect de la souveraineté nationale et du droit international ; stabilité régionale ; parvenir à une paix durable au Yémen ; parvenir à une résolution du conflit soudanais ; refus de toute «mesure unilatérale» pour le règlement du conflit israélo-palestinien : enfin, rejet de toute ingérence extérieure. Le diplomate russe a par ailleurs salué la réconciliation irano-saoudienne comme étant une étape positive pour la région.
La prochaine réunion Russie-Conseil de coopération du Golfe doit avoir lieu à Doha en 2024. Créée en 1981, la CCG est constituée de l’Arabie saoudite, du Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, d’Oman et du Qatar.
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