La capitale syrienne a été la cible de plusieurs frappes, ce 2 janvier, imputées à Israël, rapporte le média Sana. Les bombardements ont occasionné «des dégâts matériels». Tsahal multiplie les raids en Syrie, devenu un front de basse intensité. L'enjeu de ces frappes semble être le transit des armes iraniennes vers le Hezbollah libanais.
Damas a une nouvelle fois été pris pour cible par l’armée israélienne. Dans la matinée de ce 2 janvier, plusieurs quartiers de la capitale syrienne ont été visés par des bombardements.
Selon l’agence publique Sana, «vers 4h35 aujourd’hui, l’ennemi israélien a mené une agression aérienne en direction de la Syrie», tout en indiquant que les frappes avaient ciblé «un certain nombre de points dans la campagne de Damas». La source gouvernementale syrienne a également précisé que les bombardements avaient provoqué «des dégâts matériels».
Le transit des armes iraniennes visé ?
Ces derniers jours, les raids israéliens en Syrie ont augmenté. L’État hébreu semble vouloir empêcher le transit des armes iraniennes au Hezbollah depuis le territoire syrien, selon le journal israélienGlobes.
Israël ne commente jamais ces frappes. «Les Iraniens étendent leur influence à la Judée, à la Samarie et à Gaza, et tentent de s’implanter en Syrie et au Liban», avait déclaré au printemps dernier le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant. Avant d’ajouter : «Nous ne permettrons pas aux Iraniens et au Hezbollah de nous nuire. Si nécessaire, nous les pousserons hors de Syrie, là où ils doivent être, c’est-à-dire en Iran.»
Le 25 décembre, l’Iran a accusé Israël d’avoir tué le général de brigade Razi Moussavi, dans le quartier de Sayeda Zeinab, au sud de Damas. Le militaire était en charge de la logistique iranienne dans la zone. Il était l’un des principales coordinateurs des relations entre Damas et Téhéran. Selon Al-Jazeera, ce commandant de l’ombre était présent sur le théâtre syrien depuis les années 1980.
Le controversé Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé à Londres, a indiqué le 31 décembre que 23 combattants et deux civils auraient été tués dans des frappes «probablement» israéliennes sur la ville frontalière syro-irakienne d’Abou Kamal. Neuf frappes aériennes auraient été dénombrées. Les raids auraient ciblé «un quartier général, une cargaison militaire, un entrepôt de munitions et des véhicules».
Le 28 décembre, la même source avait indiqué que l’armée israélienne avait procédé à plusieurs tirs sur l’aéroport international de Damas, tout en ciblant également «un point de contrôle d’un bataillon de la défense aérienne à Tel Sahn, à l’est du village d’Al-Hueya, dans la campagne sud d’Al-Suwaydaa».
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