Un jour après avoir annoncé qu'elle quittait sa fonction de directrice générale de l'ISSEP, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen a confirmé qu'elle figurait désormais comme suppléante de Stanislas Rigault à l'approche des législatives.
Dans une publication partagée le 18 mai sur les réseaux sociaux, le porte-parole de Reconquête, Stanislas Rigault, a fait savoir que Marion Maréchal serait sa «suppléante pour les élections législatives dans la 2ème circonscription de Vaucluse».
«Très heureuse d’être aux côtés de Stanislas Rigault comme suppléante dans la 2ème circonscription du Vaucluse. Président de GZ, 1er mouvement jeune de France, Stanislas est l’incarnation de cette jeunesse patriote engagée», a de son côté réagi la principale intéressée.
Très heureuse d’être aux côtés de @stanislasrig comme suppléante dans la 2ème circo de #Vaucluse. Président de GZ, 1er mouvement jeune de 🇫🇷, Stanislas est l’incarnation de cette jeunesse patriote engagée. Il vous représentera dignement à l’Assemblée nat. Bonne campagne à toi ! https://t.co/9zOya6vXA6
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) May 18, 2022
La veille, la désormais vice-présidente exécutive du parti d’Eric Zemmour avait annoncé quitter sa fonction de directrice générale de l’école de sciences politiques qu’elle a co-fondée à Lyon, l’ISSEP, en raison de son activité politique incompatible, selon elle, avec l’indépendance de l’école.
La petite-fille de Jean-Marie Le Pen avait lancé cette école de sciences politiques en septembre 2018 à Lyon avec pour objectif de former une «nouvelle élite politique» et défendre «enracinement [et] identité culturelle». L’établissement propose des «magistères» BAC+4 et BAC+5 en sciences politiques et management de projet ainsi qu’une formation continue — mais assortie de diplômes non reconnus par l’Etat — et ce pour préparer ses élèves «à exercer des fonctions de direction dans l’entreprise ou les affaires publiques».
Comme le rapporte Marianne, le duo Rigault-Maréchal devra affronter dans la circonscription de Cavaillon et Isle-sur-la-Sorgue une candidate RN, Bénédicte Auzanot. «Marine Le Pen est par ailleurs arrivée en tête dans le Vaucluse au premier (29,4 %) et au second tour (52 %) de la présidentielle, alors qu’Éric Zemmour avait lui réuni seulement 10,03 % des voix», note encore le magazine.
Marion Maréchal quitte sa fonction de directrice de l’ISSEP