La chroniqueuse de RT soutient que Joe Biden, à l'époque sénateur, l’a agressée sexuellement en 1993 lorsqu’elle travaillait en tant qu'assistante dans son équipe.
Cet article a été initialement publié par RT International.
Le journaliste américain Tucker Carlson a diffusé une interview de 22 minutes avec Tara Reade, chroniqueuse de RT et ancienne assistante du sénateur américain, qui s’est fait connaître après avoir accusé Joe Biden de l’avoir agressée sexuellement en 1993. L’interview a été enregistrée à Moscou où Tara Reade s’est installée l’année dernière, craignant pour sa sécurité aux États-Unis.
En pleine campagne électorale de 2020 aux États-Unis, Tara Reade a publiquement accusé Joe Biden «d’agression sexuelle violente» commise au Capitole en 1993. À l’époque, elle travaillait dans l’équipe de Joe Biden qui était sénateur du Parti démocrate. Dans une interview datant de 2021, l’actuel président a déclaré que l’incident en question «ne s’était jamais produit».
Dans son interview accordée à Tucker Carlson, Tara Reade indique avoir été «harcelée» par le FBI et le département de la Justice américain, affirmant même avoir reçu des «menaces de mort».
D’après Tara Reade, les autorités américaines ont constitué un dossier contre elle après avoir accédé à son courriel et à ses comptes sur les réseaux sociaux. Elle a ajouté que le FBI et le département de la Justice, bien que sur le point de l’inculper, n’avaient jamais divulgué en quoi consistait son prétendu crime, car l’affaire entière était «scellée».
Des médias américains qui opèrent comme des «proxys» de Washington
Tara Reade suggère que la vraie raison pour laquelle elle a fait l’objet de poursuites judiciaires était son incapacité à «se taire» au sujet de l’agression sexuelle supposément commise par Joe Biden. Elle affirme que les principaux médias américains se délectaient d’«insinuations» contre elle, la plupart de ces médias opérant en tant que «proxys du gouvernement américain».
L’ancienne assistante du sénateur a ajouté qu’outre ses accusations d’agression sexuelle commise par Joe Biden, ses récentes critiques envers l’état de l’économie américaine et «la guerre par procuration contre la Russie en Ukraine» avaient poussé les autorités américaines à la considérer comme une «traîtresse».
Tara Reade a indiqué que cela était d’autant plus «déchirant» pour elle qu’elle avait passé des années à travailler pour le Parti démocrate auquel elle «croyait de tout son cœur». «Je n’ai jamais commis de crime. Je ne suis pas une traîtresse. Je ne suis pas une espionne», a-t-elle déclaré à Tucker Carlson.
Au micro de Tucker Carlson, le fondateur de Telegram dénonce les pressions du FBI