Un gendarme du GIGN a été tué par balle en Guyane alors qu'il participait à une opération de lutte contre l'orpaillage illégal, a appris l'AFP ce 25 mars de source proche du dossier, confirmant une information du site Actu17.
Un gendarme du GIGN a été tué par balle en Guyane lors d’une opération contre l’orpaillage illégal, d’après les informations de l’AFP du 25 mars, confirmant celles d’Actu17. Le militaire, âgé de 35 ans, était en opération sur le site d’orpaillage de Dorlin, au centre de ce territoire ultramarin, où cette activité illégale est source d’importantes pollutions, a précisé cette source.
Emmanuel Macron a exprimé «sa grande émotion» après ce meurtre, a annoncé l’Elysée.
Le chef de l’Etat a salué «le courage et la mémoire de ce sous-officier, tombé sous le feu, engagé depuis 2009 au sein de la gendarmerie nationale et qui servait à l’antenne GIGN de Cayenne depuis 2019», a encore fait savoir la présidence de la République dans un communiqué.
En mission de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane, gendarme du GIGN, le Maréchal des logis-chef Arnaud Blanc est tombé sous le feu. Je salue avec émotion son courage et son engagement. Mes condoléances à sa compagne et ses deux enfants, à sa famille et ses camarades.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 25, 2023
En 2012, deux militaires avaient été tués et deux gendarmes grièvement blessés par balles lors d’une opération conjointe armée/gendarmerie contre des chercheurs d’or clandestins en Guyane, déjà au niveau du site de Dorlin.
En 2022, les autorités françaises ont mené plus de 1 000 patrouilles en forêt contre l’orpaillage illégal, saisissant 59 kilos de mercure et cinq kilos d’or, selon un bilan de la préfecture.
D’après les opérateurs miniers locaux, 10 tonnes d’or seraient extraites illégalement de Guyane chaque année par les garimpeiros (mineurs).
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