Deux explosions à des stations de bus à Jérusalem ont fait un mort, décédé à l'hôpital, et une quinzaine de blessés. Sans revendiquer les attaques, le Hamas les a «saluées» en les considérant comme une vengeance aux agressions israéliennes.
Au moins une personne a été tuée dans deux explosions survenues à des stations de bus à Jérusalem dans la matinée du 23 novembre, selon une porte-parole de la police israélienne. Ces «attaques», selon les termes employés par la police, ont en outre fait une quinzaine de blessés.
Un homme, qui avait été grièvement blessé dans l’une des deux explosions, a succombé à ses blessures à l’hôpital de Shaare Zedek.
Le Hamas salue les attaques
La première explosion, à un arrêt de bus à la sortie de Jérusalem, a fait 12 blessés, dont deux grièvement. La seconde, à une autre station non loin de là, a démoli un autocar et fait trois blessés, selon des secouristes.
Dans la foulée d’attaques meurtrières en Israël en mars et avril derniers et d’autres attaques qui ont suivi, l’armée israélienne a mené plus de 2 000 raids en Cisjordanie. Ces raids, et les heurts qui y sont parfois associés, ont fait plus de 125 morts palestiniens, le bilan le plus lourd depuis sept ans, selon l’ONU.
Sans revendiquer les attaques de Jérusalem, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, les a «saluées», les considérant dans un communiqué comme «le prix des crimes et des agressions» d’Israël «contre [le] peuple [palestinien]».
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