Un soldat azerbaïdjanais a été tué par un tireur embusqué depuis les positions des forces armées arméniennes à la frontière entre les deux pays, a indiqué le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans un communiqué immédiatement démenti par Erevan.
«Le militaire a été tué cet après-midi» dans la région de Kelbajar (…) depuis le village de Kut en Arménie et «des unités des forces armées azerbaïdjanaises prennent des mesures de rétorsion», a-t-il ajouté. La région de Kelbajar à 30 km au nord-ouest de la région redevenue azebaïdjanaise du Haut-Karabagh.
De son côté, l’Arménie a nié toute implication, son ministère de la Défense affirmant sur Telegram que cette «déclaration» selon laquelle «des unités arméniennes ont ouvert le feu sur les positions azerbaïdjanaises» (…) «ne correspond pas à la réalité».
Après la victoire éclair de Bakou la semaine dernière et la capitulation des forces du Haut-Karabagh, l’enclave a décrété la dissolution historique, le 1er janvier prochain, de toutes ses institutions.
Le Haut-Karabagh déserté par sa population arménienne
Au total, près de 600 morts sont à déplorer dans le sillage de l’offensive militaire de Bakou. Les combats eux-mêmes ont tué environ 200 soldats dans chaque camp.
La république autoproclamée du Haut-Karabagh est au 30 septembre presque entièrement désertée par ses habitants, partis en masse vers l’Arménien par crainte de représailles de l’Azerbaïdjan.
De son côté, le contingent russe de maintien de la paix sur le territoire du Haut-Karabagh a déclaré continuer d’effectuer ses missions. «Aucune violation du cessez-le-feu n’a été enregistrée au cours des dernières 24 heures» a rapporté l’agence TASS.
Le Haut-Karabagh s’est vidé de 100 000 habitants d’origine arménienne
