Les garde-côtes grecs ont annoncé qu'un groupe de 56 migrants illégaux avait refusé d'être récupérés en pleine mer, alors que leur embarcation était en détresse, de peur d'être renvoyés. Ils ont finalement accepté d'être débarqués à Igoumenitsa.
Les garde-côtes grecs ont indiqué le 2 octobre que des migrants à bord d’un bateau en détresse en mer Ionienne avaient refusé d’être récupérés, de peur d’être renvoyés. Les garde-côtes ont indiqué que ce groupe de 56 migrants était à bord d’une embarcation qui s’est trouvée en difficulté le 1er octobre au milieu de vents forts près de l’île de Céphalonie.
«Tout au long de la journée, les migrants ont affirmé par radio qu’ils n’accepteraient aucune aide des bateaux proches ni des autorités grecques», ont indiqué les garde-côtes dans un communiqué.
Ce n’est qu’à la nuit tombée, et parce que les conditions météorologiques s’aggravaient, que les migrants ont accepté d’être récupérés par un pétrolier battant pavillon singapourien, ont-ils ajouté.
Les garde-côtes grecs ont indiqué avoir récupéré quelque 1 500 personnes depuis le début de l’année dans les eaux grecques. Mais les groupes de défense des droits de l’homme ont calculé que des centaines d’autres auraient été illégalement repoussés sans avoir eu le droit de déposer une demande d’asile. La Grèce dément cette affirmation.
Les migrants ont été débarqués au port d’Igoumenitsa et les recherches pour en retrouver d’autres étaient toujours en cours. Leur nationalité n’a pas été communiquée dans l’immédiat.
Près de 1 300 migrants traversent illégalement la Manche en 24h, un record