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Universitaire israélo-russe enlevée en Irak : Bagdad ouvre une enquête

Le gouvernement irakien a ouvert une enquête sur l'enlèvement d'une universitaire israélo-russe dans le pays, a annoncé son porte-parole, Bassem al-Awadi. Israël a accusé un groupe armé irakien pro-Iran d'en être responsable.

Invité le 6 juillet par une chaîne de télévision irakienne et interrogé sur l’enlèvement de la doctorante israélo-russe Elizabeth Tsurkov, le porte-parole Bassem al-Awadi a assuré que «le gouvernement irakien menait effectivement une enquête».

«Vu le niveau de l’affaire, ses intrications, il n’y aura pas de déclaration officielle sur ce sujet avant que le gouvernement irakien ne termine son enquête et n’arrive à des conclusions. Après cela, il y aura des communiqués ou des prises de position officielles», a-t-il ajouté sur le plateau d’Al-Ahd, une télévision proche du Hachd al-Chaabi, coalition formée d’anciens paramilitaires pro-Iran intégrés aux forces régulières irakiennes.

Netanyahou accuse la milice chiite Kataëb Hezbollah

Le 5 juillet, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déclaré qu’Elizabeth Tsurkov, «disparue il y a quelques mois en Irak», était «retenue par la milice chiite Kataëb Hezbollah». Les Brigades du Hezbollah représentent un des groupes les plus puissants du Hachd al-Chaabi et la coalition politique dont fait partie le Hachd soutient l’actuel gouvernement du Premier ministre, Mohamed Chia al-Soudani.

Elizabeth Tsurkov était arrivée à Bagdad «début décembre 2022» avec un «passeport russe», selon un diplomate occidental en poste en Irak qui a requis l’anonymat. Selon une source au sein des services de renseignements irakiens, elle a été kidnappée dans la capitale irakienne vers la fin mars. Son voyage en Irak était destiné à ses recherches dans le cadre de son doctorat à l’université américaine de Princeton.

Le Hezbollah accuse Netanyahou d’avouer la présence d’un agent

Le 6 juillet, les Brigades du Hezbollah avaient réagi en des termes ambigus aux accusations israéliennes. Le porte-parole du groupe, Abou Ali Al-Askari, y voyait un «aveu (…) très dangereux» de «la présence d’un agent sécuritaire israélien otage en Irak».

Sans citer le nom d’Elizabeth Tsurkov, le porte-parole a affirmé que son groupe œuvrait «sans relâche pour connaître le sort de l’otage ou des otages sionistes en Irak (…) pour en savoir plus sur les intentions du gang criminel qui facilite leurs mouvements dans un pays (…) criminalisant tout rapport» avec Israël.

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