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25 ans après l’agression de l’OTAN, «la Serbie reste forte», a déclaré Vucic

Un quart de siècle après le bombardement de la République fédérale de Yougoslavie par l'OTAN en 1999, la Serbie, malgré l'agression qu'elle a subie, «est un État vivant, fort et libre», a déclaré le président serbe Aleksandar Vucic.

Opération d'explosion contrôlée d'une bombe à fragmentation de l'OTAN à Nis, dans le sud de la Serbie en 2004, cinq ans après la fin du conflit.

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«Aujourd’hui, 25 ans se sont écoulés depuis le début de l’agression de l’OTAN. Dix-neuf des plus puissants Etats ont attaqué la Serbie. Sans aucun droit et pour la première fois sans décision du Conseil de sécurité de l’ONU, ils ont détruit notre pays pendant 78 jours. Ils ont tué des enfants», a déclaré le président serbe Aleksandar Vucic, ce 24 mars.

La Serbie est néanmoins aujourd’hui «un État vivant, fort et libre», a poursuivi le chef de l’Etat serbe.

Ce 24 mars, le 25e anniversaire du bombardement de la République fédérale de Yougoslavie par l’OTAN a commencé par le dépôt de fleurs au monument Milica Rakic, tuée à l’âge de trois ans. La statue de la jeune fille devant un papillon noir dans le parc Tašmajdan est considéré comme le monument à la mémoire de tous les jeunes Serbes tués lors de l’opération de l’Alliance atlantique. «Nous n’étions que des enfants», lit-on sur les ailes de granit du papillon.

La cérémonie de dépôt de couronnes s’est déroulée en présence de plusieurs ministres, mais aussi de l’ambassadeur de Russie Alexandre Botsan-Kharchenko et du membre du Conseil de la Fédération de Russie Vladimir Tchijov.

En 1999, un affrontement armé entre les séparatistes albanais de l’Armée de libération du Kosovo et les forces de sécurité serbes a conduit au bombardement de la République fédérale de Yougoslavie (à l’époque composée de la Serbie et du Monténégro) par les forces de l’OTAN. L’opération militaire a été entreprise sans l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU, sur la base d’affirmations des pays occidentaux selon lesquelles les autorités yougoslaves auraient procédé à un nettoyage ethnique dans la région autonome du Kosovo et y auraient provoqué une catastrophe humanitaire. Les frappes aériennes de l’OTAN se sont poursuivies du 24 mars au 10 juin 1999.

Les bombardements de l’OTAN ont entraîné la mort de plus de 2 500 personnes, dont 87 enfants, et des dégâts estimés à 100 milliards de dollars. Les médecins ont enregistré les conséquences de l’utilisation de l’uranium appauvri, entraînant une augmentation des cancers.

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