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Burkina Faso : cinq policiers tués par des terroristes, l’armée riposte

Cinq policiers burkinabè, en mission de reconnaissance, ont été tués lors d'une attaque, a annoncé l'état-major dans un communiqué le 20 août, indiquant qu'au moins quarante terroristes sont morts dans la riposte des forces de l'ordre.

Cinq policiers burkinabè, en mission de reconnaissance, ont été tués lors d’une attaque dans le centre-est du Burkina Faso, a annoncé l’état-major dans un communiqué le 20 août, indiquant qu’au moins quarante terroristes sont morts dans la riposte des forces de l’ordre.  

Dans l’après-midi du 19 août, « le 7e Groupement d’unités mobiles d’intervention (GUMI) de la police nationale a été accroché par un groupe de terroristes à hauteur de la localité de Diougo-Yourga », dans la province du Koulpelogo, proche de la frontière du Togo, selon l’état-major. 

« L’incident, qui est intervenu alors que l’unité effectuait une mission de reconnaissance, a coûté la vie à cinq policiers. Quatre autres, blessés, ont été évacués et pris en charge », précise le communiqué. 

« Dans la riposte, au moins quarante terroristes ont été neutralisés »

« Dans la riposte, au moins quarante terroristes ont été neutralisés (tués) et du matériel saisi », assure l’armée, qui ajoute que « des opérations de ratissage ont été engagées pour sécuriser la zone ».

La province du Koulpelogo est située dans la région du Centre-Est qui a déjà été visée plus tôt ce mois-ci par une attaque jihadiste. Le 7 août, une vingtaine de personnes avaient été tuées à Nohao, près de la ville de Bittou, selon des sources sécuritaire et locales.

Mi-juillet, le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir en septembre 2022 par un coup d’Etat, avait déploré « des attaques de plus en plus récurrentes contre les civils », estimant que les jihadistes faisaient preuve de « lâcheté ».

Depuis 2015, le Burkina est pris dans une spirale de violences perpétrées par des groupes jihadistes affiliés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda. Elles ont fait plus de 16.000 morts civils et militaires depuis 2015, selon l’ONG Armed conflict location action (Acled), dont plus de 5.000 depuis le début de l’année 2023. Ces violences ont en outre entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes à l’intérieur du pays.

 

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