Une douzaine d'individus se sont échappés du centre de rétention administrative de Metz-Queuleu le 14 septembre. Si l'une d'entre elle, blessée, a pu être appréhendée, personne d'autre n'a été interpellé selon l'adjoint au procureur de la République.
Une douzaine de personnes se sont enfuies dans la soirée du 14 septembre du centre de rétention administrative de Metz-Queuleu et sont toujours recherchées par les forces de l’ordre, a appris l’AFP le 15 septembre auprès de la préfecture de la Moselle et du parquet de Metz.
«Des mesures sont prises pour rechercher les individus», a ajouté la préfecture. Une enquête a été ouverte dès le 14 septembre au soir pour «soustraction au placement et au maintien en rétention administrative» et «dégradations» et confiée à la Police aux Frontières, a annoncé de son côté le parquet de Metz, joint par l’AFP.
Un des fuyards repris le soir de l’évasion
Sur les 12 fuyards, de nationalités algérienne, marocaine et libyenne, l’un d’eux a été repris le soir même du 14 par les forces de l’ordre : blessé, il est actuellement «en observation» à l’hôpital, a précisé le procureur adjoint de la République, Thomas Bernard. Aucun autre n’a été interpellé pour le moment et des «constatations» ainsi que «l’exploitation de vidéos» sont en cours, a-t-il ajouté.
Selon des informations du quotidien régional Le Républicain Lorrain et de RMC, les faits se sont produits dans la soirée du 14 septembre entre le repas et l’appel. Les fuyards ont utilisé un crochet artisanal pour ouvrir un portillon avant d’escalader une clôture d’enceinte. Sollicitée par l’AFP, la Police aux frontières n’a pas réagi dans l’immédiat.
Situé juste à côté de la prison, le Centre de rétention administrative de Metz-Queuleu a une capacité d’accueil de 98 personnes.
Caen : une enseignante blessée à la gorge avec un couteau par un lycéen