La Direction centrale de la sécurité publique, dont dépendent tous les commissariats de France, a diffusée une note en interne afin d'inciter les forces de l'ordre à «assurer une surveillance renforcée des bâtiments et des lieux publics sensibles».
Selon une information de France info, une note de la Direction centrale de la sécurité publique a été diffusée ce 17 mars afin d’enjoindre les forces de l’ordre à «assurer une surveillance renforcée des bâtiments et des lieux publics sensibles» au lendemain de l’annonce par le gouvernement du recours au 49.3 pour faire passer en force la réforme des retraites.
Comme le rapporte la radio publique française, des préfectures, des mairies ou encore des hôpitaux figurent parmi les lieux les plus exposés. «Il convient également de détecter d’éventuels blocages des lieux d’activité économique d’importance vitale, notamment les raffineries et les dépôts pétroliers», précise la note qu’a pu se procurer France info.
Contexte explosif, élus menacés ?
Le matin-même, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est pour sa part exprimé à l’antenne de RTL à propos de la sécurité des élus, après avoir reçu une demande à ce sujet d’Aurore Berger, présidente de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale. «Le débat sur les retraites a été d’une violence», a-t-il déploré, évoquant «des têtes de ministres sur des ballons de football ensanglantés, des effigies du président de la république, de la Première ministre et du ministre du travail […] brûlés en place publique [ou encore] des insultes extrêmement nombreuses».
En tout état de cause, la détermination du gouvernement à faire passer sa réforme du système des retraites fait l’objet depuis plusieurs mois d’une contestation à l’échelle nationale, plusieurs secteurs stratégiques ayant au fil des semaines rejoint la mobilisation contre la réforme en question.
Retraites : la plus importante raffinerie de France bientôt à l’arrêt après l’annonce du 49.3 ?