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À Damas, les diplomaties iranienne et syrienne affichent leur entente face au conflit à Gaza

Le chef de la diplomatie iranienne était à Damas pour rencontrer son homologue syrien et le président Bachar el-Assad le 11 février. Abdollahian a déclaré que l'Iran ferait tout «pour arrêter le génocide à Gaza». Le même jour, chef du Hezbollah rencontrait le leader du Djihad islamique pour passer en vue les objectifs militaires face à Israël.

Conférence de presse des chefs de la diplomatie iranienne et syrienne

Alors que les combats font rage à Gaza et que l’armée israélienne est sur le point de lancer une offensive terrestre au sud de l’enclave à Rafah, le chef de la diplomatie iranienne était en tournée à Beyrouth et Damas les 10 et 11 février.  

Hossein Amir Abdollahian a rencontré le 11 février le chef de la diplomatie syrienne Faisal Mekdad ainsi que le président Bachar al-Assad. Le ministre iranien des Affaires étrangères a salué au cours de cette rencontre avec le président syrien la «position commune» entre Damas et Téhéran et leur «approche pratique pour soutenir la cause palestinienne», tout en réaffirmant que le «génocide des Palestiniens» devait «cesser immédiatement».

Au cours de la conférence de presse avec son homologue syrien, Hossein Amir Abdollahian a d’ailleurs réitéré ces propos, tout en rejetant catégoriquement tout déplacement des populations palestiniennes.

S’en prenant à Washington, le chef de la diplomatie iranienne a fustigé le rôle des Américains dans l’escalade régionale : «Si les États-Unis affirment sincèrement qu’ils ne cherchent pas à étendre la portée de la guerre dans la région, ils devraient cesser de soutenir le régime sioniste.» Sans soutien américain, Israël «ne sera pas en mesure de poursuivre la guerre», a-t-il affirmé.

Hossein Amir Abdollahian a par ailleurs estimé que ceux qui «cherchaient initialement à détruire le Hamas l’ont désormais inclus comme une réalité dans leurs stratégies politiques et comme partie aux négociations de cessez-le-feu». Le ministre iranien des Affaires étrangères a assuré que les Palestiniens seraient en mesure de déterminer leur avenir à Gaza et en Cisjordanie.

De son côté, le président syrien a souligné l’importance de se tenir aux côtés «du peuple palestinien» face au «génocide» et aux «massacres» perpétrés par l’armée israélienne, a rapporté l’agence Sana. 

Le Hezbollah et le Jihad islamique palestinien passent en revue les objectifs militaires

Ce 12 février, le site du Hezbollah Al-Manar a publié une photo d’une rencontre entre le chef du parti Hassan Nasrallah et le leader du Jihad islamique palestinien Ziad Nakhalah. La date de la rencontre n’a toutefois pas été précisée. Selon le média libanais Al-Mayadeen, les deux hommes ont passé en revue les défis de l’«axe de la résistance», selon leurs propres termes, face à l’État hébreu. En effet, la puissante milice chiite collabore étroitement avec les brigades palestiniennes. Les contacts sont réguliers par le biais de bureaux dans la capitale libanaise. 

Le Hezbollah est en conflit avec l’armée israélienne à la frontière sud du Liban depuis le 8 octobre tandis que les organisations du Hamas et du Jihad islamique sont retranchées dans l’enclave gazaouie et disposent de plusieurs cellules en Cisjordanie.

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